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Fabriquer des souvenirs...

1 juin 2006

...

..Je dois être vénale.
Purement et simplement vénale.
Je fais un mois de stage. Dans la société des parents. J’accepte, et comprends qu’ils ne me rémunèrent pas. Ce n’est pas le problème.

Maman, au téléphone avec l’avocat de la société. Il lui dit qu’ils pourraient me rémunérer, puisque c’est exonéré de charges.

Maman a donc l’intention de me payer, et de prendre l’argent pour elle.

Là, je ne comprends plus. Je trouve vraiment que là, ils se font de l’argent sur mon dos. Pas beaucoup, certes, mais c’est MON argent. J’en voulais meme pas, mais puisqu’il va être généré, il me revient de droit.

Je comprends pas. J’suis tellement énervée.

Maman : -Mais tu devrais te réjouir, on va économiser des charges.
Ah ouais, là, je me réjouis.
Tu économises des charges, j’ai rien, que dalle, merci, sympa, à la prochaine.

Nan, mais j’y crois pas.




Mais.
Mais M. mon amie depuis 8 ans, mon acolyte, mon inséparable. Elle est revenue de Nantes. Et je me suis déjà invitée à diner chez elle. Ah, c’est quand même beau, la vie.

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29 mai 2006

?!

Uhu.

Pour copier Lara:

Dixit:

"-Retourne faire le parcmètre connasse.
-Ouais, mais au moins ça pai biiien...
-J'préfère encore être chômeur que pute."

Dialogue entre mon petit frère (11ans) et ma soeur (15ans)

Ok.
Mmmh, soit.

2 mai 2006

?..

Comme une envie de tout arreter. Le blog, MSN, internet, le téléphone. Faire vivre les vraies relations, plutot que de croire dans les fausses dans celles qui s'étiolent. Vivre a fond avec les gens que je vois vraiment. A Lille quand j'y serai, à Charleville quand j'y serai. Alors. Mais. Il y a ceux que je ne vois jamais. Ceux de Paris, Toulouse, de Belgique. Il y a les cousins d'Australie et ceux des Etats Unis.
Je ne sais pas quoi faire c'est une dépendance, ce blog, ce msn, cet internet. Je veux vivre dans la vraie vie, un peu.

Pour voir.

Meme si je tiendrai pas.

Les partiels avancent, la micro est passée... Nous verrons.
...

29 avril 2006

Les Dons Du Sang.

Entendre Maman vaguement parler des Dons Du Sang sur la place Ducale.
Pincement au coeur.
Comme l'an dernier, presque comme l'an dernier. [...]

http://20six.fr/oo-utopia-oo/art/731286#comm

Pincement au coeur, puis finalement, replonger la tête dans la micro. Savoir qu'au fond, c'est le bon choix que j'ai fait, même s'il est douloureux, même si.
Un jour.
Je le sais.

23 avril 2006

Semaine sainte et Ski Pâques 2006

Je crois que j’ai passé deux des meilleures semaines de ma vie.
Et j’ai même environ 18x256Mb pour le prouver.

La semaine sainte où j’ai fait une légère overdose de messe. Dite semms. Les messes dans la grande chapelle de ma fac, la soirée des talents, l’adoration dans la petite chapelle avec V, T et M.

La musique forte quand Marine sort de son DS et « la moche » qui crie parce que c’est trop fort. La tente trop lourde pour nous, V qui la porte, le train jusqu'à TGV Haute Picardie.

La rencontre avec Morain, ses parents, ses sœurs et son billard, qu’elle a fait toute seule avec ses deux –petites- mains.

Puis la voiture. Retrouver Auré devant l’hotel de ville, filer faire les courses, le plein, et discuter chez elle.

La semms de 3heures le « cul entre deux chaises » à cause de Nounou, dodo, le lendemain, partir en mode gitanes avec la voiture pleine a craquer.

Rire, rire

L’aire du chien blanc, et les films à la con.

Arriver à destnation.

Pas envie, pas le temps de tout raconter, j’a les 18x256Mb pour ça.

Baudoin, Gauthier, Sophie, Clo.

Sauna, hammam, piscine, fitness, ski

Mars, Nuts, Bounty.

Délires du soir. Escaliers, maillots de bain, télésièges, karaoké.

Sandwichs, riz-quenelle.
Bim, Flex, Boost, La vie, la masse, le moz.

Tombé en esclavage, je vous salue Marie, Né en

17 a

Leidenstadt, Listen to your heart.
Et le Trombinoscope. Et le film du raid. Et. Et.

Et les 18x256Mb qui sont la pour en témoigner.

Et, j’ai retrouvé la vraie moi, celle que j’avais oubliée, un peu trop, celle qui n’a besoin de rien pour la faire rire, celle… Celle qui est fière.

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21 mars 2006

Eturock 17/03/06

Le train qui part à 16H54, comme d’habitude. Les mêmes gens qui y montent. Comme d’habitude.
  [« Plus l’homme a d’habitudes moins il est libre et indépendant » Kant.]
Ce train qui s’arrête, comme toujours, dans des gares perdues de fin du monde. Croire que peut-être. Valenciennes. Puis non. Arriver à Hirson, et comme d’habitude, je sais qu’il reste une demie heure, et c’est vraiment la plus dure à passer. Je me tortille sur mon siège, j’en ai marre, je veux arriver. La vieille dame à coté de moi qui tricote. Camille dans mes oreilles.

Votre attention s’il vous plaît, notre train va entrer en gare de Charleville-Mézières, Charleville-Mézières, terminus de ce train avant de descendre, blabla…


Maman qui m’attend sur le quai. Monter dans la voiture, puis grimper les escaliers quatre à quatre. Me faire chauffer un cheeseburger. Grignoter une pomme. Préparer mon sac. Mettre la place argentée dans ma poche. La encore, ce sentiment. […]

Eturock.

Téléphoner à CaM, lui envoyer un message. Rien n’y fait. Son fichu portable (quand est ce que tu changes ?) ne veut rien savoir. Téléphoner à Charly, pas de réponse, à Marty. Il cherche CaM. Mais ne la trouve pas. Envoie Clément à la place. Papa qui s’impatiente, et Laurent Gerra dans la radio, qui nous fait rire. Voir le feu, me dire que CaM doit pas être loin…
-Hé toi graine de connasse, tu peux pas allumer ton portable ?!! :D
-Hé toi, euh, ben il EST allumé.
-Ouais, bien sûûûûr…
-Si regarde.

Puis, se serrer dans les bras, parce que c’est trop con.
Embrasser Marou, Marion, faire un signe de tête à Sarah, Charly et Kentin. Offrir des trucs-à-bulles à CaM et à Marou. Marou et moi qui faisons donc des bulles au milieu du feu.
-Elles sont toutes petites, vos bulles, c’est nul.   [Charly, jaloux :P]

L’homme-au-bonnet (j’ai oublié son prénom…) qui cherche une Camille, camille qui dit
-oui ?
-Tu connais un Clément machin-bidule ?
-nan
-Mais siii, machin-bidule c’est le nom de Clément, Clément quoi. [Moi]

-Oh je t’avais pas reconnue. Bon, camille, je te le passe.
Bref.
Rentrer. Ecouter les deux pouffettes qui trouvent que le feu ça sent pas bon, blabla que ça sert à rien etc. [Et ta sœur elle sert à qqch, peut-être ?] 
La fouille poussée, les relous qui veulent pas qu’on rentre avec notre trucs à Bulles. Camille, gentiment qui va les reporter à Charly, même si celui de Marou sera jeté. Bon elle a pas payé, ça compense.

Le bracelet vert qu’on nous accroche au poignet. Et meme que :
-T’as vu, il est tellement long, que ça pourrait etre un bracelet de cuisse. ( ?!)
Sourires.
Voir Chanbru et sa sœur. Faire un bizarre-bonjour avec Benjamin, taquiner Hélène.

-Ce qui est bien avec Hélène, c'est qu'on peut l'emmerder parce que c'est la soeur de Marty, et après, l'emmerder parce que c'est la soeur de Vincent.

Errer un peu en quête de gens connus. Voir Galich. Remarquer que l’âge moyen est 13 ans. Que ça va pogoter et slamer comme des sales rebelles. Chouette.
La pouffette qui s’appuie à la barrière d’une manière drôle et bien caricaturable. Ce que je fais.
Aller voir les toiles accrochées là bas. Et me dire que ça me fait penser aux expos à
Monge, ces grillages sur lesquelles sont accrochées les toiles… Ne rien dire, pour pas avoir envie d’exploser.
-Bonsoir… Glissé dans mon oreille, par Clément. Il a encore gagné, il m’a eue par surprise. CaM qui me donne un écrou trouvé par Charly, un tout petit écrou. L’accrocher à mon lacet. Me mettre assise par terre, pour l’enfiler, et lever la tête, voir Arnaud. Me relever et l’embrasser.
-Comment ça va, depuis tout ce temps ?...

Jeter des regards en biais sur la scène.
Savoir que le concert va commencer, se mettre juste devant Marty et Clément qui commencent, seuls, comme au Bowling Bar.
-Vous inquiétez pas, le troisième va arriver.
Mais on ne s’inquiète pas, Marty, on est sereins. On sait que des jeunes ados vont sauter en cadence à coté de nous, pendant qu’on va attendre NouNou, qui, forcément sera déguisé en fille, puisqu’il adore se travestir.
Le voir entrer, avec son franglais, sa perruque de blondasse et en robe de mariée. Un maquillage outrancier. Comme toujours. Des yeux qui fixent, des sourires. Beaucoup. Et des papillons, trop.
Camille et moi qui nous nous regardons pour celle des chansons qui nous parle
le plus, qui est devenue « notre chanson », un 21 mai 2005, au Mont. Notre chanson, donc. Me reculer et me centrer pour avoir une vue globale parce qu’il y a des images qu’on voudrait graver dans les mémoires. Danser n’importe quoi avec la sœur de Chanbru. Kentin, Sarah et Charly qui reviennent.
NouNou qui finit en collants-string, comme si souvent. Les cheveux longs de Marty, et les sourires de Clément. Tous les trois tellement dans leur élément, tellement eux, quand ils font ce qu’ils aiment.
Puis vient la fin de leur concert, alors des lumières criardes reviennent nous exploser les yeux. Un intermède avant d’accueillir Indi-K. Charly et Kentin qui ramènent des bières, embrasser enfin NouNou, avec son rouge à lèvres et son Tshirt vert. Discuter un peu avec Marty, NouNou, Clément et Chanbru.

Sourires. Cache-cache et regards en diagonales. Retourner près des autres, avoir des papillons terrifiants. Indi-K qui arrive. Pas terrible, vraiment pas terrible.
Des reprises de SkaP, un « hommage » hum.
-Au soleil, sous la pluie, a midi ou a minuit. Oô.

Bref, ne pas trop écouter. Plutôt me gaver d’images, de sourires, de sons. De mots glissés dans les oreilles.
Un léger coup de barre, et […] je vais m’asseoir un peu, là bas, sur le muret. Perdue dans mes pensées, CaM qui arrive. [Merci] Suivie par Charly. Cam qui « commande » des gateaux, et Charly qui file les chercher. Retourner avec les autres.

Camille qui revient avec une assiette garnie de trois part de gâteau. Un gâteau au yaourt, que je prends, une part de gâteau au chocolat pour Coupi, et une part de tarte-inconnue. Pour Chanbru et Coupi.

La tarte-inconnue ressemble de l’extérieur vaguement à une tarte au chèvre. Et qui est vraiment dégueue selon chanbru et Coupi… Qui nous fera bien rire.

-Non, mais le goût, il te reste dans la bouche. Il stagne dans tes dents. Iiiirk

Marty qui boit son truc qui sent le vomi avant d’avoir été gerbé.
-Ah ouais, j’aurais jms cru que c’était rose, ce truc, c’est flippant.

Mon petit radar personnel qui déraille. Kentin qui m’offre une bière. Fin du concert de ska. Savoir que les kracooqas vont arriver. Se souvenir de plein de choses, encore. La jaquette du CD avec les paroles coupées par les agrafes. Le concert au K-Rhum-Bar. Les colliers de fleurs. Savoir que vraiment ça me fait mal plaisir, tout ça.

S’avancer, devenir un peu sourds. Les chansons qui me plaisent tant. Partir faire le point, mettre mes yeux au clair, un peu, embrasser tout ce que j’aime du regard, là, vite fait. Le chercher. Demander à Marty où il peut etre, ne pas savoir, revenir devant. CaM qui presse mon bras. Les chansons qui s’enfilent.

Tous unis, sous la même bannière.

Sourire et puis c’est tout. Aller discuter un peu, avec lui. Mais.
Revenir. Marou qui veut partir, à la fin des Kracoo. Ne pas voir Grendel, donc. Coupi qui veut vraiment pas qu’on parte. Devoir partir quand même, aller dire au revoir aux autres, Marty, Clément, Vincent, Chanbru et tout. […]

Kentin qui nous accompagne. Attendre le papa de Marou, qui me ramène gentiment à la maison.

Demie-teinte.

Joli concert, globalement. J 

Kracooqas: http://www.kracooqas.com/
Les KiKi's: http://anartiste.blogspirit.com/les_kiki_s/    (a quand un vrai-beau site...?)
21 Mai 2005: http://20six.fr/oo-utopia-oo/art/731295
21 Mai 2005: http://20six.fr/themissc/art/229826 

(oui, un jour, j'apprends a faire des vrais liens. [...])

Ajout en passant.

● Cam ●
argh tu menerves petite
Constance
oui, moi aussi je t'aime.

● Cam ●
moi je dis que vs vs équi-valez en charmitude 

6 mars 2006

Au tournes du Rock.

Vendredi 3 mars.

Discussions croisées avec Marty et Coupi sur MSN. Coupi qui ne va pas bien. Marty qui veut absolument que je vienne au concert.
● Cam ● dit : J’veux t’voir bibou.
Décision est prise, je prendrai le premier train, samedi matin. C’est une surprise. Après avoir décidé cela, je me rends compte que le premier train est à 6h55, réjouissant. Mais soit. Elle a besoin de moi… J’informe Marty, puis Marou, que je serai là, finalement…
J

Samedi 4 mars.
Réveil à 5h30. Ouch. Penser très fort, que purée, heureusement que je l’aime… !  Marcher dans le froid et la nuit jusqu'à la gare. Aller acheter des pains au chocolats, pour Coupi, Ellen, Maman et Papa de Coupi, plus un pour moi. Rencontrer un groupe de 5 garçons et une fille, Sophie, qui reviennent de soirée. Et que je ne connais pas.
lui  -Toi aussi t'es arrachée?
moi  -Euh, non...
-Ben pas grave, on est assez bourrés pour nous deux. Elle c'est Sophiiiie
-Oui, biiien

Yeah.

La gare qui pour une fois ne grouille pas de monde. Qui fait même presque un peu peur... Prendre le train, remarquer que celui de 6h55 s'arrête dans encore plus de petits endroits terribles. Voir le jour se lever, la neige partout. Les fleurs gelée, et l'envie d'écrire dans la buée que ma bouche fait sur la vitre. Arriver enfin a Charleville-Mézières terminus de ce train... La neige partout sur le quai, mes Converses qui glissent, le Monsieur-de-la-SNCF qui sale. Descendre dans le souterrain, un contrôle d'identité qui me fait enlever mes gants et pester parce que je ne trouve pas mon portefeuille... Me diriger vers chez ma Coupi, décider de passer devant Monge, plutot que par la passerelle bleue, pour voir un peu, et remuer le couteau dans la plaie. Avoir envie de pleurer parce qu'ils ont changé le portail. Notre portail. Le vert. Pour un plus moche, plus gris, moins nous. Mais... Croiser Marina petite discussion rapide a base de "tu d'vient quoi" puis passer ma tête par le portail et voir arriver Zib... Avec ses jolies lunettes violettes. Qu'on se saute dans les bras l'une de l'autre.
-Oh toi aussi, t'as de la buée
Nos lunettes qui aiment pas nos souffles. Exploser de rire au moins vingt fois. Qu'elle dise a tout le monde que elle c'est ma grande soeuuuuur. Et des hééé t'as vuuu c'est Connnnstaaaaaance :) Rire, rire, sourire. Lui offrir mon pain au chocolat, la voir rater complètement une roulée, à cause de l'émotion, surement.
-Meme si ça sonne, je reste un peu, j'a cours avec Mme Klein, elle dira rien, je lui dirai que j'étais avec une copine de Camille et Marine, comme elle les adore, elle dira rien.
Devoir quand même se séparer...
Sourire toute seule sur le chemin qui mène chez Coupi.
Arriver dans la dernière ligne droite et voir la voiture de la Maman de Coupi, avec Coupi dedans.
-Beeeen qu'est ce que tu fais là???
-Je viens t'embeter, tu m'as dit que tu voulais me voir, alors, je suis là.
Monter dans la voiture, et aller chez le dentiste avec elle. Comme elle a RDV longtemps après, on passe chez Rimbaud, puis chez moi, puis on va boire un chocolat à L'entretemps. En attendant sa Mush. Le chocolat qui est toujours aussi bon et épais...
Demander à Kentin s'il peut nous emmener toutes les deux ce soir au concert.
Recevoir une réponse hilarante.
"o_O heu mon portable merde et euh beh il indique pas qui m'écrit! who are you? [Sinon, y'a pas de problème]"
Uhu.
Bien rigoler. La mush de Coupi qui arrive, qui prend un thé à la fleur d'oranger. Direction chez le dentiste pour Coupi.
-Tu comprends, le dentiste, l'odeur ça me rapelle mes peurs d'enfant
Discuter a mi voix dans la salle d'attente. Mettre en place le plan vigipirate. Qui ne sera pas vraiment respécté... :)
Coupi part avec la dentiste. Je discute un peu avec sa mush, puis je lis VSD. Oui, oui. ^^


Aller chez McDo. Rentrer chez Coupi, s'installer dans la cuisine, et discuter d'orientation d'Ellen, de choses et d'autres. L'aquarium déséspérement vide depuis la mort de Pam, John et notre regretté Jean-Clude.
Moustique qui mange aussi. Puis monter dans la chambre, rire que le casque de vélo soit toujours là. Au moins 8 messages sur le portable de CaM, plus trois ou quatre appels, l'entendre avoir la voix qui déraille [...] m'assoire sur le fauteuil et jouer avec le petit jardin miniature où on peut rastisser. Bien jouer avec ça.
-Camille, prends un rateau, ratisse, ça détend.
La laisser recopier les SMS dans le cahier intitulé ceci est mon espace au feutre vert, de son écriture toute bien formée.
Sa mush qui doit aller faire les courses, décider de l'accompagner.
-J'peux pousser le caddie???
Rire pas mal. Aller louer un DVD. Hésiter longtemps, parce que miss CaM a déjà tout vu. Puis reprendre un connu mais qu'on aime, les Poupées russes. Rentrer, discuter un peu, puis s'installer devant la télé, avec toutes les phrases qui nous perturbent l'esprit.

Florilège.

*Mais c’est quoi ce bordel avec l’amour ? Comment ça se fait qu’on devienne dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à se prendre la tête là-dessus ? Quand t’es seul, tu te plains, est-ce que je vais trouver quelqu’un ? Quand t’as quelqu’un, est-ce que c’est la bonne, est-ce que je l’aime vraiment, et est-ce qu’elle m’aime autant que moi je l’aime ? Est-ce qu’on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu’on peut réparer les choses, quand on sent que ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps ! Pourtant on peut pas dire qu’on n’y connaît rien, on est préparé, quand même. On lit des histoires d’amour, on lit des contes, on lit des romans d’amour, on voit des films d’amour, l’amour l’amour l’amour !
*Je suis moi, connement moi.
Et toutes les autres, qui retournent l'esprit. Le crumble aux pommes/fruits rouges délicieux fait par sa mush, et le chat qui vient se peletonner sur moi. Le thé et les pains au chocolats. (oui, c'est la journée diététique).
Pendant un moment sans parole, quand Wendy se ballade devant Time Square, le Push de CaM qui raconte le documentaire qu'il a vu cette nuit, sur les oppossums en nouvelles-Zélande
-ils les ont importés, et maintenant ils sont envahis et ils savent pas quoi faire parce qu'ils sont super intelligents, meme les appâts, ils les reconnaissent, et ils le disent aux autres.
Rires.
Toutes les petites reflexions des parents qui sont vraiment drôles.
Pendant une scène d'amour:
"-oooh regarde c'est le même tapis que nous, accroché au mur
-montrez nous le tapis!!
Puis le film se termine regarder Sous le Soleil. Pendant que Camille se torture l'esprit pour ne pas aller voir son téléphone et que j'angoisse de voir l'heure du concert approcher. Etre a fond dans la série.
-ce serait bien si notre vie était écrite sur scénario.
La fille et son accent canadien. Rire. Monter finalement, écouter la musique, Camille dans les enceintes.
La demeure d'un ciel. Paris oh paris que je te quitte.
recopiage des textos, puis descendre, s'habiller et attendre Kentin. Léger pétage de plombs, de part et d'autres... Hésiter, vraiment hésiter à y aller, puis, finalement... Partir. Téléphoner à Kentin, tomber sur Mélodie.
Enfin, une voiture arrive devant la maison, grimper dedans et dessiner un coeur raté sur la buée de la vitre.
Téléphoner à Marty pour trouver la salle
-Bon alors quand t'arrive à Tournes, y'a un rond point et tu prends à droite.
-Ok on va arriver

Deux minutes plus tard et deux demis tours plus tard
-Allo, Marty, y'a pas de rond point
-Ah ouais, nan, c'est un croisement.
-Ben si tu prends pas les bons mots, aussi!!
Trouver, arriver,  dire à CaM tu me donnes la main, hein?Mais Charly qui arrive. La laisser seule. Voir Marou, et rentrer. Le petit tampon sur la main, dont on pense que c'est un champignon, alors que Clément m'expliquera [et ça s'avere véridique] que c'est une maman oiseau qui nourrit ses petits dans son nid. [si, il fallait le regarder dans l'autre sens^^]
Saluer Elodie, faire la bise à Clément, parler un peu avec Elodie puis me torturer l'esprit. Jouer a cache cache.
Saluer Marty, Hélène, Lucile, Charlène, NouNou, Marty qui me complimente pour mes cheveux. Et qui a gaché ma surprise. Avec Marou décider d'aller chercher notre Cam d'amour, sortir voir Steph, Yoann et d'autres. CaM qui ne rentre pas.
Neo[109]http://neo109.monsite.wanadoo.fr/  [hum, j'ai l'impression que je sais pas faire des vrais liens sur canalblog... :/] qui jouent. J'essaie d'aimer vraiment, mais ça marche pas trop.
Puis enfin, les KiKi's arrivent.
Indescriptible. Mes yeux un peu braqués, mais. La guitare de Clément qu'on entend bien moins que celle de NouNou, mais... Aller devant, tout devant. Juste là où ses yeux me regardent, parfois. Penser fort que j'aurais pas du venir. La farandole, Chanbru, sa soeur qui est devenue toute maigre, anormalement maigre, Galiche, et d'autres. Sourire à s'en décrocher la mâchoire.
Et quand ils partent, ça fait un vide, dans le ventre.
Kentin qui veut repartir tout de suite, mais Cam et moi arrivons à le faire plier, en nous mettant a genoux^^.
Aller écouter Kowaï, Galiche qui est trop mort, Clément qui me parle dans l'oreille et m'offre un boulon. Directement sur un nuage. [...] Aller discuter avec Marty, reprendre la voiture, sérrés à l'arrière avec Charly et CaM.
Déposer Charly chez lui. Echec du plan vigipirate ... °sourires°
Kentin qui nous dépose chez moi.
Ouvrir la porte verte, puis discuter. Envoyer des SMS, attendre une réponse, même en sachant qu'on en aura pas. Attendre, quand même.
Discuter.
Mais ce sont des mots qui resteront les notres.
Allongées sur mon lit. A faire les filles. A se tordre le ventre.

Dimanche 5 mars.

Ne pas réussir à dormir, m'occuper, attendre que CaM se lève, puis prendre le petit dej, où du coulis de mure se trouve dans un pot de confiture, et Oh mais elle a une drole de tête cette confiture...  Sourire.
Monter regarder les victoires de la musique, Justine, hystérique dès qu'elle voit Raphael. Nous complètement love de Camille.
Ses pieds nus et sa moue. Et Cali qu'a les yeux tellements éclatés. ôO
Redescendre, CaM qui se pose sur mon appui de fenêtre. Puis sa mushette qui vient la chercher. Je descend, remonte en courant, et lui dit aurevoir par la fenetre. Mais elle ne le verra pas.
Déjeuner où je n'avale rien pour cause d'angoisse. M'occuper...
Arriver à la gare, voir Marty et CaM sur le quai. Envie de leur crier que Putain, vous etes beaux, là, sur ce quai. Ah putain on dirait un film. Mais me dire que c'est vraiment con. Chercher Clément dans le train, le trouver enfin, tout au bout.
Et le reste, (ou l'abscence de reste, devrais-je dire..) n'appartient qu'à nous.

J'aurais aimé que ce week-end se prolonge. Finalement, Marty n'avait pas tort. Parce que c'était tellement bon de revenir. De croire que cette foutue bulle n'est pas crevée. Week end rustine, pour réparer.


Merci, CaM, pour ton soutien.
Merci Marty, pour ta motivation capillaire
Merci Clément. Pour.
Merci Etienne, pour ce festival.
Merci NouNou, pour ton audace. :)

28 février 2006

Tourne, et tourne.

J’ai ré-accroché les cernes violettes en dessous de mes yeux.
J’ai revêtu mon sourire, et même, avec le soleil, j’ai la peau comme si c’était l’été. Comme si. Parce qu’au fond de moi, c’est l’hiver gris qui domine. Pourtant, j’ai redéposé des tâches de rousseur, là, sur mon nez. Merci Soleil. Mais. Dans le fond, là, c’est l’hiver froid qui règne. J’ai pleuré pendant les deux heures trente que durent le trajet, pour revenir ici.
Deux heures et demies de train, deux heures et demies trop loin.

Je veux cracher sur leurs beffrois, sur leurs briques trop rouges, je veux des pierres jaunes de Dom. Je veux. Mais j’ai pas, non, que des briques, là, ici et puis encore là. Purée.
Enfermée dans une prison de briques. Je veux autre chose.
Deux heures et demies trop loin, parce que maintenant, chez moi, ne le sera plus jamais. Ma chambre aux murs roses et oranges, tout ça, c’est plus chez moi. J’habite un ailleurs, j’erre dans un entre deux. Je suis plus chez moi, chez moi.
Je ne sais pas si je vais rentrer, là, alors que pourtant je voulais les voir, je voulais le voir. Mais je ne sais pas.

Je veux me saouler de regarder les flocons. Je veux être ivre de vivre. Mais là, ça semble pourtant compromis. La musique gaie, qui ne me fait même pas sauter sur mes deux pieds. La neige dans ma tête. Des jolies images, des trop jolies images. De celles qui font mal tant elles sont belles.
Je veux enfiler ma veste bleue et mon chapeau de cow boy, je veux.
Je veux enfiler mes chaussures oranges et dévaler très vite les pistes, mais.

Je ne suis rien qu’un sale gosse.

Ma Playlist alterne entre Les hommes que j’aime qui me rappelle tant de choses. Et Taizé. Qui me donne d’autres envies. J’ai deux villes. J’ai deux vies -au moins- et une envie. De tout envoyer valser, et de tout recommencer, à coté. Reprendre un cahier et réécrire ma vie.
Rayer et raturer. Gribouiller.

Je suis une peste.

Besoin de m’aérer, d’aller en cours, ça non, mais de m’aérer. J’ai marché jusqu'à la fac. J’ai regardé. L’heure. Et je suis partie. Archive dans mes oreilles. J’ai observé les flaques les long du trottoir. J’ai pas compris l’envers du décor, le revers de la médaille, et l’autre coté du miroir. J’ai pas compris, non.
Il y a un monde inversé dans les flaques. Comme dans ma tête. Dans ma tête, il y a des mondes. A l’endroit, à l’envers.
Je rêve ma vie. Parce que la vivre me tue.

Il y a des détails qui ne trompent pas. Et là, en haut de la Saulire, j’ai subitement compris. Que non, c’était plus possible, c’était plus concevable, de mentir à tout va. Juste comme ça. Pour me protéger de moi. J’ai des sphères dans la tête. Des milliers de non-dits. Des dizaines d’envies. Et mon éducation, qui vient foutre une barrière, par ci, par là. Partout.
Et puis Papa a dit « ça va ? » et j’ai répondu oui. Comme si c’était devenu normal, cette comédie.

Il y a Feist qui ressemble tellement à ma cousine Adrienne. Il y a des détails qui trompent pas putain.

Je suis une raclure. De celles qui collectionnent les boulons. Qui s’abrutit de lecture et d’envies. Et d’amer.

13 février 2006

(j'aime pas les titres)

Moi je pète les plombs, parfois. Pour trois mèches de cheveux, pour un manque cruel d'humilité. Pour...


Moi j’aime pas. Quand ma mine de mon critérium se casse ni les filles qui font exprès de s’attacher les cheveux en en laissant certains dépasser. Le j’m’en foutisme, bande de sales nouilles ça s’apprend pas dans les livres, ça se vit.

Ouais, et vous, vous avez rien compris. Le je m'en foutisme, c'est pas de laisser trois pauvres mèches dépasser, nan, nan. Tu vois, le je m'en foutisme, c'est un état d'esprit. Le je m'en foutisme, c'est squatter le Mont. Tu connais pas le Mont? Ben tu connais rien. Crève. Moi je sais ce que c'est, un Rêve.
Et toi, celle qui me regarde avec un regard condescendant tu peux crever la bouche ouverte. Moi, j’ai mon coca, mes comparaisons, et mon étoile de Shérif. Mon Mont. Et vous, avec vos pauvres cheveux, jamais vous m’arriverez pas à la cheville  allez vous faire voir. Oui, bon, jsuis jalouse. Peut-être. Ou pas. Moi, j’te planterai mon crayon dans l’œil, toi, là qui te croit belle. Mais t'es pas une vraie REbelle, avec tes trois cheveux en vrac.

Moi j'aime pas non plus ceux qui disent:

"Ah, tu retouches tes photos?
-ben ouais, un peu, comme tout le monde.
-Ah nan, pas moi, elles sont toujours nickel, si tu retouches c'est que tu sais pas faire de photo."
Toi, là.


Aha, toi, laisse moi rire.
En vrai, tu m'as fait mal, mais on s'en fout, hein. C'était le but. Objectif atteint. Pelle à grains.
Moi, j'ai rien à prouver à personne, je prends mes echarpes, ma veste, et j'te fusille du regard.
Oh.
T'es mort.

12 février 2006

mmh.

Je regarde la neige tomber, et les mouettes qui volent, là, dans le gris. Ces mouettes qui n’ont rien compris. Je fixe les flocons, et comme ils bougent, j’ai le mal de mer. Volo qui chante dans les enceintes. Les yeux ailleurs que sur la microéconomie, mes pensées qui vont et viennent. J’aimerais bien qu’elles se concentrent un peu, mais j’arrive pas.

La neige.

J’ai mal au cœur de lire ce qu’elle me dit. J’ai mal au cœur, parce qu’on est pas faite pour le moule, et qu’après, c’est dur, de s’adapter. Ça me fait penser à ce jeu, quand on est petits. Il faut mettre le rond dans le trou rond et le carré dans le carré. Moi, elle, on est des carrés qu’essaient de rentrer dans le moule rond. Et ça passe moyen. C’est dur, ça accroche dans les coins. On se plie, mais ça passe pas, ça passe mal.

J’ai mal au cœur. Et y’a plus de Coca. C'est moche, la vie.

  • La phrase intelligente du jour: Il existe donc bel et bien une différence entre le maïs Géant vert ultra tendre et le extra croquant. Oui, oui.

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